Le marché immobilier en Martinique bénéficie d’un regain d’activité depuis le début de la crise sanitaire. Malgré une mise à l’arrêt lors du premier confinement, le secteur connaît une reprise constante et dynamique. La forte attractivité touristique des Antilles et les dispositifs de défiscalisation favorisent les investissements locatifs, en particulier dans le sud de l’île.
Table des matières
La reprise du marché immobilier en Martinique
Un secteur résilient face à la crise
En Martinique, l’activité immobilière demeure soutenue malgré la pandémie. Après une quasi-interruption au printemps 2020, les professionnels se sont adaptés aux nouvelles contraintes sanitaires en développant la digitalisation : gestion des logements à distance, visites virtuelles, signatures électroniques… La relance du secteur se confirme en 2021 et offre des perspectives encourageantes. Malgré une situation économique incertaine, l’immobilier apparaît toujours comme un investissement fiable et pérenne.
Une relative stabilité des transactions et des prix
Au cours de l’année 2020, 761 transactions ont ainsi été enregistrées en Martinique. Parmi les biens les plus prisés figurent les appartements de type T4 28,9 %), T3 (18,6 %), ainsi que les maisons de 4 pièces (12,9 %). En 2021, le prix moyen du m² s’élève à 2 410 € pour un appartement, et 2360 € pour une maison. Ces valeurs varient toutefois sensiblement en fonction de la zone géographique. Le Nord de la Martinique, dominé par la Montagne Pelée, est ainsi moins demandé en raison de son climat plus humide et de son relief montagneux. Cette situation contraste avec le Sud de l’île où les prix peuvent atteindre 3 500 € du m².
Investir sur le marché immobilier en Martinique: Le choix d’un territoire attractif
Une destination aux multiples atouts
Idéalement située entre Dominique et Sainte Lucie, la Martinique accueille chaque année plus d’un million de touristes. Son patrimoine naturel, historique et culturel offre aux visiteurs un cadre de vie privilégié : plages, récifs coralliens, biodiversité, gastronomie,… L’île aux fleurs, bordée par la mer des Caraïbes et l’Océan Atlantique, bénéficie également d’un climat chaud et ensoleillé tout au long de l’année. En outre, la Collectivité Territoriale, soutenue par l’Union européenne, investit dans le développement et la modernisation de ses infrastructures : réseaux routiers, Aéroport International Aimé Cézaire…
La défiscalisation immobilière en outre-mer
Du fait de son attractivité, la Martinique fait face à une forte demande locative. Des dispositifs de défiscalisation ont donc été mis en place afin d’attirer les investisseurs et accroître l’offre de logements. À cet égard, la loi Pinel, entrée en vigueur en 2014, permet de se constituer un patrimoine immobilier tout en bénéficiant de réductions d’impôts sous certaines conditions. Il est notamment possible de défiscaliser 23, 29 ou 32 % du montant de l’achat immobilier. En contrepartie, l’acquéreur s’engage à conserver le bien et à le mettre en location pour une durée de 6, 9 ou 12 ans.
Les zones les plus recherchées sur le marché immobilier en Martinique
Les demandes de locations immobilières dans le sud de l’île
Les opportunités d’investissements sont nombreuses dans le sud de la Martinique. Cette zone au fort potentiel touristique connaît une importante demande de locations saisonnières. Certaines communes en bord de mer sont particulièrement recherchées : Sainte Anne, Sainte Luce, Le Diamant, Les Trois-Ilets… Cette conjoncture explique la hausse du prix de l’immobilier dans cette région. En 2021, le prix du m² s’élève en moyenne à 2 810 € pour un appartement, et 2 990 € pour une maison. Il s’agit toutefois en majorité de projets de rénovation.
L’offre immobilière à Fort-de-France et Schoelcher
Fort de France, poumon économique où se concentre la population martiniquaise, développe une offre immobilière variée. Des projets d’investissements sont notamment proposés dans le cadre de programmes neufs. C’est également le cas à Schoelcher, ville universitaire de la Martinique. Les prix y sont toutefois plus élevés que dans la capitale. Un bien immobilier se vend en moyenne à 2 460 € du m², contre 2 000 € à Fort-de-France.